VERRIER Marcel |
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Né le 10 mars 1907 à Belfort Capitaine 1 victoire en collaboration |
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PROMOTIONS / AFFECTATIONS |
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1925 - 39 1942 - 43 1945 - 60 |
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Grade |
Date |
Unités |
Arrivée |
Départ |
Fonction |
Secteur |
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Sgt |
16/08/26 |
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Armée de l'Air |
1925 |
1939 |
Pilote. Instructeur |
France |
Adj |
01/01/34 |
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GC II/5 |
1939 |
1940 |
Pilote |
France |
A/C |
01/04/37 |
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GC II/5 |
1940 |
07/43 |
Pilote |
AFN |
Lt |
09/09/43 |
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GC I/3 |
07/43 |
09/43 |
Pilote |
Corse |
Cpt |
1944 |
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CIC |
09/43 |
Fin 44 |
Instructeur |
Marrakech. Meknès |
Cdt |
1951 |
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Normandie |
25/04/45 |
20/06/45 |
Pilote |
URSS |
L.Col |
1960 |
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Armée de l'Air |
1945 |
1960 |
Pilote. Instructeur |
France |
Date |
Heure |
Revendic |
Type |
Unité |
Avion d'arme |
Unité |
Lieu |
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Référence |
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30.09.43 |
Détruit |
Me 323 |
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Spitfire |
Bastia |
- |
(Lt) Pissotte |
"Ceux
du Normandie-Niemen" d'Yves Donjon - Editions Astoure Né en 1907 à Belfort, Marcel Verrier entre en
service en 1925 après avoir été admis à l'école de pilotage Blériot à Buc. Il
effectue ensuite son stage de transformation sur Nieuport 29. Il obtient son
brevet de pilote le 24 septembre 1926 et débute sa carrière à Lyon dans
l'escadrille des Sioux, sous les ordres du Capitaine Battesti, un As de la
Grande Guerre. Il est nommé sergent le 16 août 1926 et effectue la campagne
du Tafilalet au Maroc en 1928 / 1929. Il est nommé Adjudant le 1 janvier 1934 et Adjudant
Chef le 1 avril 1937. Affecté comme instructeur à l'Ecole de l'Air de
Villacoublay, il s'y trouve lors de l'offensive allemande du 10 mai 1940. Il
participe à la Campagne de France avec son Groupe de Chasse II/5
"Lafayette". Le 25 mai 1940, au cours d'une mission de
protection du terrain de Tours, iles descendu par un Me 110 au-dessus de
Saint Pierre des Corps. Grièvement blessé aux pieds par des éclats d'obus, il
est soigné à l'hôpital de La Réole où il est opéré, évitant de justesse
l'amputation. En octobre, il est transféré à l'hpopital Purpan de Toulouse,
qu'il quitte le 20 décembre avec un pied gauche toujours non guéri. Le jour
de Noel 1940, il embarque à Marseille à bord du SS Sidi-Brahim à destination
d'Oran puis rejoint Casablanca pour un mois de conalescence. Après avoir
retrouvé le GC II/5, il est affecté comme pilote à la
commission d'armistice Italienne sur Curtiss P-36. Basé à Casablanca, il participe aux combats du 8
novembre 1942 contre les troupes Anglo-Américaines. Par la suite, son unité
est transférée à Sidi-Rahal, Kasba-Tadla puis Fès et retour à Casablanca.
Nouvellement équipé de P-40 Warhawk, le La Fayette est transféré en Tunisie à
Thélepte le 11 janvier 1943, sous les ordres du Commandant Rozanoff. Le 25
février 1943, suite au capotage de son appareil à l'atterrissage sur le terrain
de fortune à Mac Mahon, il est victime d'une contusion vertébrale. En juillet
1943, il est muté au GC I/3 "Corse" équipé de
Spitfire et rejoint le terrain de Campo del Oro, près d'Ajaccio. Il est nommé
Lieutenant le 9 septembre 1943 et le 30 septembre, il abat un Me 323 avant
d'être obligé d'évacuer son appareil endommagé par les Me 109 de l'escorte. Il tombe en mer à une dizaine de kilomètres au large de Bastia. Recueilli
par une vedette de la Kriegsmarine, il est fait prisonnier et transféré à
Bastia. A l'occasion de son transfert par 2 SS en side-car, il parvient à
s'échapper, trouve refuge dans une maison inhabitée, puis est recueilli par
une famille de patriotes dans les environs de Bastia. Il reste porté disparu pendant 5 jours. Après de nombreuses
pérégrinations, il parvient à rejoindre son unité à Campo del Oro. Après 120 missions de guerre, il est affecté à la
formation des pilotes de chasse à l'Ecole de Marrakech qui déménage en
janvier 1944 pour s'installer à Meknès. Au bout de 6 mois d'école, Marcel
Verrier demande à plusieurs reprises à retourner sur le front. Fin 1944, il
se porte volontaire pour le "Normandie-Niemen". Il fait ainsi partie du
dernier groupe de pilotes à rejoindre le "Normandie" à Eylau, le 25
avril 1945. Le Capitaine Verrier rentre au Bourget aux commandes de son Yak 3
le 20 juin 1945. Nommé commandant en 1951 puis Lieutenant-Colonel en
1960, Verrier referme alors son carnet de vol après plus de 5000 heures
passées dans les airs dont 626 en temps de guerre pour 466 missions. Il décèdera le 24 juin 1986 après une vie bien
remplie. |
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• Commandeur de la Légion d'Honneur |